La minéralisation et la vitaminisation liquide

Une solution innovatrice pour l'élevage de bovins

L’apport de minéraux (ionisés) et de vitamines liquide est un gage d’assurance pour l’élevage des vaches laitières. Cette forme d’apport permet une absorbation rapide et quasi totale et ainsi, sécurise et couvre les besoins, quels que soient le stade physiologique de l’animal.

Avant et après le vêlage (transport du calcium), en début de lactation, les besoins en minéraux et vitamines sont élevés alors que la capacité de l’animal à consommer de la matière sèche reste réduite, ce qui n’est pas le cas pour la consommation d’eau, qui elle reste proportionnelle à la production laitière et permet donc de couvrir tous les besoins de la vache en minéraux et vitamines.

Au moment du pic de lactation, les besoins en oligo-éléments et vitamines sont également très élevés, mais à ce stade, la vache boit beaucoup d’eau, donc couvre ses besoins. L’eau s’avère un vecteur très intéressant pour une minéralisation proportionnelle aux besoins réels.

Selon un effet purement physique, les minéraux et vitamines sous forme solide descendent dans la panse. Résultat : ces micronutriments restent longtemps dans le rumen et les bactéries produites par l’effet de la fermentation dégradent les vitamines qui jouent un rôle essentiel dans le processus de la reproduction (déclenchement et manifestation des chaleurs, qualité et prise embryonnaires donc de la reproduction). Avec un apport sous forme liquide, les vitamines sont moins dégradées et mieux assimilées par l’animal. Présentes dans l’eau, elles restent très peu de temps dans le rumen et ne sont pas dégradées par la flore. Il faut y voir une forme d’effet by-pass.

Les défis

La vache "moderne"

La vache "moderne" demande beaucoup plus de nutriments que ses sœurs d’antan. Il y a cent ans, les vaches produisaient assez de lait pour nourrir un veau (2 à 10 L).

Grande demande alimentaire

Aujourd’hui, il n’est pas rare de voir des vaches produire 60 Kg de lait par jour. Cette haute production est associée à une très grande demande alimentaire.

Le fœtus

En comparaison, juste avant le vêlage, le fœtus requiert environ 10 % de l’ingestion nette d’énergie de la vache.

80%

Quand à la synthèse du lait, elle peut utiliser près de 80% de l’ingestion nette d’énergie. La vache produit beaucoup de lait et simultanément...

Des difficultés

... elle a des difficultés à combler ses propres demandes énergétiques et ses besoins en micronutriments, à cause d’une capacité limitée d’ingestion d’aliments. La façon d’alimenter suffisamment devient un véritable défi.

Forte carence

Cette difficulté d’alimentation entraîne automatiquement une très forte carence d’apports de micros et macronutriments, puisque ceux-ci, lorsqu’ils sont apportés sous la forme classique, sont extrêmement déficitaires, puisqu’ils sont liés à l’ingéré (M.S).

La distribution des minéraux et vitamines par l’eau de boisson

Eau = Sécurité d'apport

Les besoins vitaux pour tous êtres vivants, sont par ordre:

Nous devons donc, considérer l’eau nécessaire à la vie et un excellent véhicule pour l’apport de nutriments et micronutriments, indispensables à l’optimisation du potentiel génétique.

Une vache malade consomme peu ou pas de fourrage et d’aliment, mais elle consomme de l’eau.

Important : il faut 3 litres d’eau pour faire un litre de lait sans tenir compte des besoins d’entretien.

La consommation d’eau n’est pas déficitaire chez l’animal en lactation, contrairement à la matière sèche.

La distribution des minéraux par l’eau de boisson, permet un apport proportionnel à la production laitière de l’animal (vaches et brebis)

L’apport de micro ingrédients sous forme liquide est une sécurité, via l’eau de boisson.

On peut adapter les apports de vitamines et oligo-éléments, indispensables à des niveaux de production importants (ex : production laitière), sans subir les variations d’appétits

 

La distribution des minéraux et vitamines par l’eau de boisson

Principe de base

Quels sont les avantages de la forme ionisée?

LA FORME IONISÉE = éléments prédigérés = bio disponibilité = rapidité d’assimilation

OLIGOÉLÉMENTS IONISÉS

Besoins qualitatifs :

L’activité catalytique des oligoéléments est très souvent bloquée par les aléas de la vie moderne (pollutions volontaires ou non -médicaments-conservateurs-colorants-etc.., rythme de vie, stress, etc.), ce sont des carences induites. Dans ce cas-là, c’est à un apport qualitatif auquel il faut faire appel.

Comment agissent les oligoéléments ionisés ?

Parce qu’ils sont ionisés, ils peuvent traverser directement la muqueuse buccale puis ses capillaires sanguins et être ainsi assimilés. Il suffit pour cela de les garder 30 secondes dans la bouche avant d’avaler. Une grande partie ira immédiatement relancer les fonctions perturbées ou ralenties par les blocages.

Qu'est-ce qu'un apport qualitatif ?

Les oligoéléments doivent être fournis à l’organisme sous forme IONISEE, c’est-à-dire, libres de toute liaison, en quelque sorte prédigérés. La forme ionisée se présente obligatoirement en solution.

Pourquoi les utiliser ?

Il est logiquement vital, d’utiliser les éléments qui en temps normal font fonctionner nos métabolismes pour ramener ces derniers à un état satisfaisant, les rééquilibrer. L’organisme peut ainsi dominer à nouveau la situation.

Quels sont les avantages de la forme ionisée ?

L’avantage consiste en une biodisponibilité fortement augmentée, ce qui permet d’utiliser des doses nettement plus faibles avec une efficacité accrue. Les oligoéléments ionisés, au même titre que le sucre (glucose), passent rapidement dans le sang, sans qu’il soit nécessaire, pour leur assimilation, d’être transformés par la digestion.

Les oligoéléments ionisés sont parfaitement identiques à ceux de l’alimentation; la forme ionisée augmente uniquement leur rapidité d’assimilation. Lorsqu’il y a déficit de fonctionnement, plus vite celui-ci est comblé, moins il portera à conséquence.

D’autre part l’usage d’oligoéléments ionisés à doses faibles évite le surdosage ou l’intoxication, tout en restant efficace. L’intoxication par les oligoéléments, bien que possible, est très improbable; en effet, il faudrait ingérer en une seule fois 200 doses oligothérapeutique pour les éléments les plus toxiques ou jusqu’à 1200 doses pour ceux qui le sont moins.

Pourquoi l’usage catalytique des oligoéléments est-il le seul usage biologiquement intégré ?

Un médicament naturel ou de synthèse est introduit dans l’organisme dans le but d’agir le mieux possible sur la cible pour laquelle il est prévu. Il se substitue ponctuellement et partiellement au fonctionnement naturel mais déficient de l’organisme. À plus ou moins brève échéance, il est reconnu comme un élément étranger à notre organisme et est éliminé par notre système immunitaire et nos émonctoires. À condition que le médicament ne se fixe que sur la cible prévue et soit rapidement biodégradable, donc éliminable, il n’y aura en principe pas d’effets secondaires.

La situation est totalement différente lors de l’utilisation des catalyseurs que sont les oligoéléments. Ceux-ci, parce qu’ils font naturellement partie de l’organisme ne seront pas considérés comme des corps étrangers, mais seront intégrés pour agir et demeurer dans le site organique prévu naturellement. Exemple: la durée de « vie » du Fer dans l’organisme est d’environ cent vingt jours, ce qui correspond à la durée de vie de la molécule d’hémoglobine qu’il active, et dans laquelle il est intégré (catalyse).

L’usage catalytique des oligoéléments est donc bien un USAGE BIOLOGIQUE INTÉGRÉ et non un usage de substitution. Ceci n’est pas un jugement de valeur, mais un constat.

Les oligoéléments : minuscules, mais essentiels

Les oligoéléments jouent un rôle primordial dans le bon fonctionnement du système immunitaire, nécessaire au maintien de la santé des bovins laitiers.

Avec le seuil limite de pénalités relatives au comptage des cellules somatiques (CCS) qui passera de 500 000 à 400 000 en août 2012, il vaut la peine de prendre le temps de réévaluer la présence des oligoéléments dans le programme d’alimentation des vaches laitières. Les oligoéléments contribuent à la santé du pis et à la réduction du nombre de cellules somatiques.

L’intégration de la nutrition dans les mesures de santé et de prévention des maladies est l’une des plus grandes réalisations de la gestion des troupeaux laitiers des deux dernières décennies. Un programme d’alimentation adéquat peut favoriser le bon fonctionnement du système immunitaire des vaches laitières et jouer un rôle déterminant dans le maintien de leur santé globale, y compris celle du pis.

Lorsqu’il est question de santé du pis, on peut comparer la nutrition à l’un des rayons d’une grosse roue et penser aux différents facteurs de risques en jeu. Même des programmes d’alimentation perfectionnés ne peuvent empêcher les bactéries de s’introduire dans l’ouverture du trayon et de causer des infections. Mais d’autres rayons de cette roue portent sur l’importance d’offrir un environnement adéquat aux vaches laitières, d’assurer une bonne préparation de la traite, d’utiliser des méthodes adéquates et de mettre en application un programme de santé du pis conçu en collaboration avec un vétérinaire.

La nutrition joue deux rôles cruciaux dans le soutien du système immunitaire des vaches. D’abord, elle assure l’apport énergétique alimentaire. Le début de la lactation représente pour les vaches une période très stressante de bilan énergétique négatif; l’apport énergétique alimentaire contribue à réduire les effets néfastes sur son système immunitaire. Deuxièmement, l’apport de quantités optimales de certains oligoéléments et de vitamines dans le régime alimentaire, dont la vitamine E, le sélénium, la vitamine A, le manganèse, le cuivre et le zinc, peut aider au bon fonctionnement du système immunitaire.

La plupart des sols de l’est du Canada sont pauvres en sélénium, soit moins de 0,6 milligramme de sélénium par kilogramme de sol. Cela signifie que les plantes fourragères et les grains cultivés sur ces terres contiennent naturellement peu de cet élément nutritif essentiel. La supplémentation alimentaire conventionnelle en sélénium permet ainsi de répondre aux besoins de la vache à cet égard.

Le zinc est un autre minéral important pour la fonction immunitaire. Le zinc contribue à la production de kératine, une protéine du canal du trayon qui aide à capturer les bactéries. Le cuivre et le manganèse sont d’autres oligoéléments qui contribuent à bon nombre d’autres fonctions de l’organisme des vaches laitières, dont la capacité des globules blancs à combattre les bactéries.

Références : O’Rourke, D. 2009. Nutrition and udder health in dairy cows: a review. Irish Veterinary Journal. 62(S) : 15-20. Ceballos-Marquez, A., H. W. Barkema, H. Stryhn, I. R. Dohoo, G. P. Keefe et J. J. Wichtel. 2010. Milk selenium concentration and its association with udder health in Atlantic Canadian dairy herds. J. Dairy Sci. 93 : 4700-4709.

Résultats tests sanguins

Ces travaux réalisés en Europe ont pour but de démontrer la biodisponibilité, l’absorption et la concentration des oligoéléments dans le sang et ce, en fonction de la forme d’apport soit poudre via la ration sèche (RTM) ou liquide via l’eau d’abreuvement.

Cuivre-fr
Cobalt-fr
Manganese-fr
Iode-fr
Selenium-fr
Zinc-fr

La dégradation des vitamines liposolubles et hydrosolubles dans le rumen

A, D et E :

Les vitamines liposolubles A, D et E sont absorbées par l’intestin dans les micelles lipidiques.

La vitamine A :

Essentielle pour la santé, la croissance, la reproduction, la résistance aux infections, la synthèse d’anticorps, survie et qualité des embryons (Prise embryonnaire et nourricier).

La vitamine D :

Transport et absorption du Calcium, digestibilité des protéines, chaleurs plus visibles, meilleurs taux de réussite en première IA. La Vit D3 (Cholécalciférol) devient active après transformation au niveau du foie et des reins pour agir finalement au niveau intestinal sur l’absorption du calcium.

La vitamine E :

Métabolisme cellulaire comme facteur antioxydant, protège la Vit A et les graisses de l’oxydation dans l’intestin, stimule le système immunitaire (en synergie avec le Sélénium pour neutraliser les radicaux libres et les peroxydes).

Les vitamines hydrosolubles, indispensables pour les bovins et leurs fonctions

Les vitamines hydrosolubles :

Bien que celles-ci sont synthétisées par les ruminants et suffisantes à un certain niveau de production.

TEMPS DE SÉJOUR DES VITAMINES DANS LE RUMEN = 12 HEURES
Dégradation des vitamines classiques​